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Amélie Petiot

Performeuse / Plasticienne
Née en 1992 à Saint Remy (71); vit et travaille à Marseille

Démarche Artistique
 

            Mon travail se compose de différentes pratiques bien que la performance et l’acte performatif soient les moteurs de mes compositions. Ces dernières s’articulent autour de 3 axes de recherches distincts:


             Il existe tout d’abord un travail au sein duquel mon ordinateur est mon partenaire, mon collaborateur. Autant sur scène qu’en amont, les performances concernées n’existeraient pas sans lui. Il crée la matière et je compose avec. Parfois, il est même plus présent sur scène que moi-même.
            

             Le second axe se tourne vers la danse «libre» ou «intuitive». Autrement dit, la danse non professionnelle, dé-codée au possible. Cette piste de recherche peut s’ouvrir sur des performances participatives.
              

                  La troisième grande ligne de mon travail consiste à réaliser des actions furtives (ou non) dans l’espace public. Il s’agit là de trouver des moyens différents de déambuler ou d’explorer des espaces urbains qui me sont familiers. Certaines fois je me montre, d’autres fois c’est la ville qui se montre sous une nouvelle facette. Certains protocoles précis m’aident à errer ou à choisir mes directions. Ils peuvent être pratiqués et expérimentés par le public.
 

               

                  Travailler sur ces trois pôles me permet d’ en laisser certains «en jachère». Ainsi, les projets ont le temps de murir et d’ évoluer. Ce va - et-vient entre eux me laisse la possibilité de m’ ouvrir sur de nouvelles perspectives. Dès lors, mes motivations du moment m’ orientent vers l’un des axes.
 

               D’autres élements gravitent autour des trois grandes thématiques citées ci-dessus. Dans sa globalité, mon travail questionne le corps au quotidien dans des actes de transformation esthétique ou dans des procédés d’ activation physique: danse, mise en oeuvre et expérimentation de gestes quotidiens, déambulation, autofilmage
etc. J’agis parfois via des règles de jeu indérogeables : photographies quotidiennes, archivage de liens internet mensuel, rituels.

 

                 L’image en mouvement des performances se transforme en image fixe qui existe à travers les documents d’archives. Ces derniers sont parfois redéployés dans de nouveaux dispositifs aux média varié. Ainsi, l’objet prend son autonomie indépendamment de la performance.

      

Courte biographie


                  J’obtiens mon DNSEP à l’ESA Avignon en 2017. En Erasmus à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre à Bruxelles, je suis l’option Performance durant tout un semestre.

            Ancienne membre active de l’association Hypergonar, j’organise différents événements à Avignon durant deux années.(expositions, salon du livre et fanzine, festival).         

 

             J’expose et performe à la Collection Lambert dans le cadre de l’exposition des jeunes diplômés 2017, à Hors-lit d’Aix-en-Provence, à l’ouverture du festival Les Hivernales du CDC d’Avignon, etc. Invitée à l’université Paul Valéry de Montpellier, je  dirige une performance intitulée On Danse, interprétée par six danseurs et danseuses volontaires.
 

                   A New York de juin à septembre 2018, je réactive certains de mes protocoles de déplacement pour explorer la ville via des actions performatives. Pour clôturer mon séjour, je participe à une «Gaga Class» de Ohad Naharin, mené par l’un de ses danseurs, Omri Drumlevich.
 

             Je commence l’année 2019 au festival Excentricité de Besançon avec une performance exclusive pensée et réalisée pour l’événement, puis performe dans plusieurs Festivals dont L’oeil d’OODAAQ à Rennes et Performance Crossing à Prague. Je me concentre ensuite sur des événements locaux autour de Marseille, en performant au festival militant «Féministival», aux ateliers d’artistes CAP15 et à l’association 12900m².
 

                 Je réalise ma première résidence en août et septembre 2019 à la Galerie Tsrranita de Navarrenx avec Maéva Croissant et Mathilde Brun.

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